En France, une étude indépendante réalisée en 2020 par l’Institut Pasteur, l’Université de Lille et l’Institut de Recherche en Santé Publique montre que la cigarette électronique permettrait une réduction de 98,9 à 99,8 % de substances toxiques et le tabac à chauffer de 85 % à 95 % comparativement à la cigarette.
Le 30 avril 2019, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a autorisé la commercialisation d’IQOS et de ses recharges de tabac aux États-Unis. Le 7 juillet 2020, elle a autorisé la commercialisation aux Etats-Unis des mêmes produits en tant que « produit du tabac à risque modifié » (Modified Risk Tobacco Product ou MRTP) avec des informations sur l’exposition réduite.
Public Health England (PHE) a publié un examen des preuves sur les e-cigarettes et les produits du tabac chauffés, et a déclaré que les produits du tabac chauffés réduisent probablement l'exposition des utilisateurs et des passants aux composés nocifs par rapport aux cigarettes. PHE a également déclaré que les preuves disponibles suggèrent que les produits du tabac chauffés peuvent être considérablement moins nocifs que les cigarettes et plus nocifs que les e-cigarettes.
L'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR), a réalisé des études de laboratoire concluant que les réductions des volumes de certains toxiques issus du tabac chauffé "sont susceptibles de réduire l'exposition aux toxiques."
Le 12 mai 2020, l'Institut national néerlandais pour la santé publique et l'environnement (RIVM) a publié les résultats de son étude comparant l'impact sur la cancérogénicité du tabac chauffé par rapport à la cigarette. Dans ses conclusions, il affirme que - même si le dispositif de tabac chauffé n'est pas sans risque - il est associé à une exposition 10 à 25 fois plus faible de cancérogènes, et que cela pourrait se traduire par un profil de risque sensiblement amélioré.
En avril 2020, le Conseil Supérieur de la Santé de Belgique (CSS) a publié les résultats de son enquête sur les produits de tabac chauffé. Le CSS a conclu que ces produits, sans être sûrs, ont un profil de toxicité plus favorable que les cigarettes.
Deux études commandées par le gouvernement russe confirment que l'aérosol du dispositif de tabac chauffé de PMI contient en moyenne des niveaux de produits chimiques nocifs réduits de 90% par rapport à la fumée de cigarette, et que ledit dispositif a un effet minime sur les processus biologiques des personnes par rapport au tabagisme. Ce rapport n'est pas encore publié, mais les chercheurs ont fait plusieurs déclarations publiques.